Mes premiers souvenirs se rapportant à la couture sont faits de pots de boutons, de chutes de tissus, la pédale de la machine à coudre. De ma mère cousant, tricotant, reprisant. De l’amour du travail bien fait, de la patience qu’il faut pour y parenir, de l’utilisation des ressources disponibles et de la satisfaction du résultat final. C’est l’héritage de ma mère! Fabriquer une poupée me permet d’utliser plusieurs techniques que j’ai apprises au fil des années : le crochet, le perlage, les appliqués et le feutrage. Elle me permet d’explorer mon amour pour les textiles en recherchant la bonne combinaison de couleurs, un bel équilibre des textures, la juste proportion des éléments décoratifs. Je m’inspire de tissus, de dentelles, de petits objets, petites breloques que j’accumule depuis bientôt 35 ans. J’affectionne particulièrement le monde fantaisiste des sirènes, fées, lutins et anges et je suis comblée lorsque les gens s’arrêtent pour regarder mes poupées, s’approchent pour les regarder de plus près, s’interrogent et sourient.